Vous êtes ici chez vous.
Entrez donc, mademoiselle, n'ayez pas peur. Vous avez fait le plus dur. Les escaliers, la pluie, ma langue qui frotte la votre et surtout vous avez soutenu mon regard dès la première fois. Non vraiment, ne vous gênez pas. Vous êtes ici chez vous. Ne faîtes pas attention au bordel. Je préfère. Je préfère pour travailler. Ca bouillonne juste quand y en a partout. Allez, asseyez-vous un moment au milieu des habits. Nous n'allons pas y rester longtemps de toute façon. Que diriez-vous de vous déshabiller maintenant pour que l'on discute ensuite ? Faut-il que je vous aide ? Faut-il que je vous embrasse ? Ne vous embarrassez pas, je vous ai dit. Surtout pas. C'est juste que je n'ai pas le temps. C'est juste qu'on a fait le plus dur. Peu m'importe un peu l'image que vous aurez de moi. Je connais celle que je procurerai aux autres. Vous m'avez suivi ici, et j'ai déjà couché avec vous avant même que nous les ayons quitté. Peut-être leur raconterai-je une folle nuit d'amour entre un dieu et une déesse de la bite. Ou peut-être, comme souvent, je ne dirai rien, et me délecterai de leur regard plein de vice au moment d'aborder notre délice. A quoi bon... Oui, vous avez raison. Vous n'êtes qu'une autre qui me permettent d'oublier. D'oublier celle qui compte. Celle qui comptait avant vous, et qui compteront encore plus après vous.
Non, vraiment, ne vous gênez pas. Vous êtes ici chez vous. Ne faîtes pas attention au bordel. Je préfère. Je préfère pour ne pas m'ennuyer. Ça bouillonne quand j'aime beaucoup et beacoup de monde à la fois. Moins de deux ce ne serait pas suffisant. Non vraiment pas suffisant.